BALADE PATRIMONIALE - Marseille, terre d'accueil? - Ancrages
- Christine STOCKMANS
- 21 mai 2016
- 2 min de lecture
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Christine STOCKMANS, étudiante en formation de conseillère en économie sociale et familiale, retrace dans cet article la balade patrimoniale guidée par l'association Ancrages.
"Marseille, terre d'accueil" fait découvrir l'histoire de l'immigration du quai d'Arenc jusqu'à l'esplanade du J-4.
1. CENTRE DE RETENTION
Le centre de rétention administrative est un bâtiment surveillé où l'administration peut retenir, pour une durée limitée et sous contrôle juridictionnel, les étrangers faisant l'objet d'une procédure d'éloignement et ne pouvant pas quitter immédiatement la France.
Centre de rétention d’Arenc à Marseille (Ou Centre de refoulement)
Il a été ouvert de 1962 à 2006.
Entre 1962 et 1980, le centre de rétention d’Arenc fonctionne en toute inégalité. Puis il est remplacé par le centre du Canet, un centre d’hébergement.
Reportage sur le centre du Canet avec l'interview du Commandant Elisabeth LECLERC:
2. ANCIENS MOULINS DE LA VILETTE SUR LE QUARTIER MINOTERIE
Aujourd’hui Le Silo accueille des spectacles, et les anciens moulins ont été transformé en Archive départementales.
3. ARENC ET SA DÉCOUVERTE
4. MARSEILLE CAPITALE DE L’IMMIGRATION
Les grandes migrations du XIXe siècle :
L’immigration italienne en France entre 1870 et 1914
L’immigration algérienne de la fin du XIXème siècle à 1962
L’immigration comorienne de la fin du XIXème siècle à 1974
5. 1815 PLAGE D’ARENC
Hommes et Femmes se baignent séparément (deux bancs d’eau).
Puis au 19ème siècle, on assiste à un changement de décors : le commerce, les bateaux à vapeur amènent des marchandises.
Deux ingénieurs travaillent sur la question de l’emplacement des ports :
Il est décidé d'aménager le Nord de Marseille pour agrandir la zone portuaire.
Du vieux port jusqu’à l’Estaque les marchandises alimentaires sont stockées pour les industries locales (dont le sucre St Louis, les savonneries, Ricard, ….)
6. LES DOCKS
Face aux ports ils recevaient les marchandises par de grandes ouvertures. Les sous-sols servaient de réfrigérateurs naturels.
7. LA PLACE DE LA JOLIETTE AINSI QUE LA PLACE SADI-CARNOT
Pendant la période d'entre deux guerres, ces places étaient des lieux d’embauchage. Le travail était attribué pour de très courte durée, un jour ou une semaine au plus.
La Ligue : Parti français d’extrême droite engendrait une polémique vigoureuse et xénophobe à l’encontre des travailleurs étrangers, protestant et revendiquant une concurrence au travail.
En 1930, la chambre des métiers de Marseille entretien un rapport de force avec les syndicats : Argument de l’embauche des salariés étrangers : ils sont célibataires et viennent vendre leur force de travail. 95% des taches rudimentaires sont relégué aux travailleurs noirs africains.
L'architecte, Fernand Poillon réalisa en 1946 les consignes sanitaires de Marseille. Aujourd’hui les bâtiments abritent le musée « Regard de Provence » où la salle des étuves (de désinfection) a été conservée intacte.
A leur arrivée, les migrants se désabillaient, donnaient leurs vêtements qui passaient à la désinfection.
Le visite médicale était obligatoire.
Ce parcours était une véritable barrière symbolique.
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