Jeux avec le manuel COMPASS
- servicecivique1
- 3 mai 2016
- 2 min de lecture
Avec la participation active de leur enseignante Madame REYDELLET, les élèves de la classe de 2nd ST2S ont participé à deux jeux édités par le conseil de l’Union Européenne, dans le cadre du manuel pour la pratique de l’éducation aux droits de l’Homme avec les jeunes.
L’objectif commun aux deux jeux était de comprendre ce que cela implique de devoir fuir son domicile, de mettre en pratique les compétences de prise de décision et d’obtention d’un consensus, et enfin de mieux connaître et mieux comprendre les questions liées aux réfugiés.
Avant de commencer, nous avons pris un temps pour définir les mots clés : migration, migrant, réfugié, asile, et d’autres. Nous nous sommes appuyé sur le lexique des termes des migrations, élaboré par les élèves de Terminale Bac Pro, avec Monsieur MAVRIDIS.
Pour le premier jeu , « Trois objets » l’idée est de se mettre dans la peau de réfugiés contraints de fuir leur domicile du jour au lendemain ; ils ont un temps très limité pour choisir trois objets à emporter avec eux. Par groupe, les élèves/réfugiés ont déterminé une situation fictive qui les pousse à fuir leur domicile. En l’occurrence, une attaque terroriste pour certains, une catastrophe climatique pour d’autres. Chaque groupe a ensuite expliqué les raisons des choix opérés : pourquoi avoir choisi son doudou, des photos, ou encore une arme, une trousse de secours, etc.
Le deuxième jeu, « Puis-je entrer » met les élèves dans la situation de réfugiés se présentant à une frontière dans l’espoir de se mettre à l’abri de ce qu’ils fuient. Face à des élèves/fonctionnaires du Bureau de l’Immigration, les élèves/réfugiés, doivent présenter des arguments pour les convaincre de les autoriser à passer la frontière, et leur accorder l’asile.
Se prenant au jeu, les jeunes ont créée des petites histoires à leurs différents personnages et tenté de convaincre les fonctionnaires du Bureau de l’Immigration de les laisser entrer. Malheureusement, ils se sont heurtés au refus implacable de ces derniers, les privant d’entrer dans le pays désiré par les voies légales.
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